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Pensée magique et coaching : à quoi me sert ma baguette magique ?

PENSEE MAGIQUE

Je l’utilise parfois lorsqu’un client coaché vient me voir pour me parler de ses peurs .

Exemple de peur : ” j’ai très peur de devoir intervenir lors d’un symposium organisé pour tous les commerciaux de mon entreprise en janvier prochain”.

Je l’invite en premier lieu à dérouler le scénario de sa peur jusqu’au bout, et à le rendre spécifique. 

Je lui demande alors : “De quoi avez-vous peur exactement dans cette situation?”

Il me répond : ” J’ai peur d’avoir du mal à respirer ? ” ” Et si cela se produit, que se passera-t-il ? ” ” Je vais avoir du mal à lire mon intervention en respectant le timing “. ” Et si cela arrive, que se produira-t-il alors ? ” etc…

Je lui demande enfin : “Dans cette situation, qu’est-ce qui pourrait vous arriver de pire ?”. La personne me décrit alors son « scénario catastrophe », et je l’invite à chaque étape :

  • à trouver des solutions (et si vous suiviez une formation spécifique de prise de parole en public)
  • à voir la situation sous un autre angle (recadrage : et si les personnes de l’auditoire avaient aussi peur que vous ?)
  • à mesurer les ressources dont elle dispose face à cette situation anxiogène (la dernière fois que vous avez dû parler en public comment vous en êtes vous sorti)

Quand ces méthodes ne fonctionnent pas (certains clients restent mutiques face à ces questions), j’utilise ma très jolie baguette magique rouge et pailletée.

Je leur remets entre les mains, et leur demande « Et si vous aviez une baguette magique, comment se passerait votre intervention? ».

Passé le premier moment de surprise pendant lequel ils se demandent si je possède toutes mes facultés intellectuelles, ils décident de jouer le jeu (à ce jour personne ne m’a rendu ma baguette !).

Ils font « comme si » et des étoiles brillent dans leurs yeux.

 

Ils s’accrochent à la baguette, et je remarque souvent une crispation de leur main sur cet objet aux vertus imaginaires. Ils parviennent alors à se visualiser pendant l’action qui leur faisait tant peur.

Je poursuis alors l’exercice en y ajoutant une visualisation : Comment êtes vous habillé ce jour là, comment est votre respiration, quelles odeurs sentez-vous, quels bruits entendez vous ?, De quelle couleur est la scène que vous me décrivez ? »

A la fin de l’exercice, je demande au client d’ancrer cet état interne de sérénité qu’il vient de me décrire en se remémorant l’un des éléments de la scène (ex : la couleur). Cet ancrage lui permettra de se remettre dans un état de sérénité lors de son intervention en public ou dans toute situation identique.

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