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Coaching emploi versus Pôle emploi !

Je suis Coach de vie et Coach emploi depuis 2007, et j’ai testé pour vous le coaching emploi et le Pôle emploi

 petit retour en Septembre 2015…..
Depuis 4 mois maintenant, je suis inscrite au Pôle Emploi, suite à mon licenciement économique. Depuis 6 ans, je cumule deux emplois : Responsable Formation de l’organisme de formation créé avec mon époux, et Coach de Vie en charge du Cabinet Coach Confiance que j’ai créé en 2007 et que je dirige encore aujourd’hui. Ce cumul de casquettes, je l’ai délibérément choisi. En effet, j’aime jouer de ma fibre commerciale et managériale au sein de notre organisme de formation, et j’aime être dans l’écoute empathique désintéressée avec mes clients coachés. Notre organisme de formation ayant dû fermer en mai 2015, à 52 ans, je dois m’inscrire à Pôle Emploi.

 

Depuis 2007, je suis coach de vie, et j’accompagne souvent des personnes inscrites en tant que demandeurs d’emploi au Pôle emploi.

Lorsqu’elles ont plus de 50 ans (ce qui est mon cas aujourd’hui), je leur dis parfois : « Vous avez plus de 50 ans ? Ce n’est pas un obstacle pour retrouver un emploi ! Le problème c’est votre façon de voir les choses » ; mais là, je fais moins la maline !! Dans mon esprit c’est très clair, je ne veux pas avoir de patron. J’ai tout fait depuis 1996 pour être indépendante, et là je me retrouve sous la coupe de Pôle Emploi !

Lors de mon premier rendez-vous avec la cellule spéciale destinée aux licenciés économiques (CSP), la conseillère me semble triste et je ne décèle aucune empathie chez elle. Tout juste un sourire de circonstance. Elle étudie mon cv, et cherche absolument à m’attribuer un code métier. Après une recherche hésitante, elle propose de m’attribuer le code des Assistantes Commerciales. Waouh, je tombe de ma chaise : j’ai un Master 2 en Gestion, je suis dirigeante depuis 20 ans, et elle me propose un poste d’assistante commerciale ! Je commence alors à réaliser la galère qui m’attend : je suis une indépendantiste au caractère bien trempé et j’ai besoin de cet argent qui va m’arriver chaque fin de mois. Au secours… où est la porte de sortie ?

3 ans passent et nous voilà en septembre 2019 ……….

Bilan de ces 3 ans : il est en demi-teinte ! Pendant un an j’ai été suivie mensuellement dans le cadre d’un CSP (Contrat de Sécuristation Professionnelle). Chaque rendez-vous était l’occasion de tirer un bilan de mon activité professionnelle, de bénéficier d’un regard extérieur (celui de ma conseillère) que l’on n’a pas forcément lorsqu’on travaille seul. La règle ayant été posée au départ : tant que vous générerez un Chiffre d’Affaires avec votre activité de coach, on n’exigera pas de vous une recherche d’emploi salarié. Ce deal m’a parfaitement convenu, et n’a jamais été remis en cause. Au cours de ces trois années, le Pôle emploi m’a également financé deux formations : une qui me permet aujourd’hui de réaliser des bilans de compétences, une autre qui me permet d’être autonome pour toute ma communication digitale (réseaux sociaux, site internet, emailing…). Ces trois années d’indemnisation m’ont également permis de développer mon chiffre d’affaires.

Par ailleurs, en passant de l’autre côté de la barrière (celui des demandeurs d’emploi), j’ai touché du doigt les émotions ressenties par mes clients lorsqu’ils sont convoqués par leur conseiller.

“Convocation” : ce mot qui fait froid dans le dos ! Pourquoi ne pas le remplacer par «invitation” ou «prise de rendez-vous» ?

J’ai également appris à rester calme quand, le 20 du mois arrivant, j’attendais toujours mon allocation du mois précédent. Pas simple…..

J’ai mieux compris mes clients angoissés par la surveillance et le suivi de leurs recherches d’emploi par Pôle Emploi.

J’ai aussi validé une hypothèse qui me trottait dans la tête depuis longtemps, selon laquelle un accompagnement basé sur le flicage ne pouvait pas déboucher sur un état d’esprit positif pour le demandeur d’emploi. Cet état d’esprit positif étant indispensable pour se repositionner sur le marché du travail !

Chercher un emploi est un métier à part entière selon moi.

Cela nécessite un apprentissage et un suivi bienveillant, sans pression menaçante. A ce titre, je doute de l’efficacité des méthodes de Pôle Emploi (entretiens de groupe sans différence de niveau, suivi individuel quasi inexistant, préconisation de métiers inadaptés aux personnes à l’issue de bilans de compétence formatés et impersonnels….).

J’ai plusieurs fois demandé à ma conseillère pourquoi elle ne donnait pas mes coordonnées à ses … à ses quoi d’ailleurs ? On est quoi pour un conseiller Pôle Emploi ? Je ne trouve pas de mot approprié si ce n’est « allocataire ». Ce mot dit tout de la relation qui se noue entre la personne en devenir professionnel, et le Pôle Emploi. Quand je compare avec la relation créée en quelques séances de coaching avec mes clients, je me dis que la solution est là, dans la relation créée. Bref, ma conseillère est tombée de sa chaise quand je lui ai dit qu’en 6 à 8 séances mes clients signaient un CDI, et que je lui ai demandé de transmettre mes coordonnées à ses « allocataires ». « Je ne peux pas faire ça ! » m’a-t-elle répondu offusquée. Trois ans ont passés, et je ne comprends toujours pas pourquoi. Elle aurait donné du travail à l’une de ses «allocataires» (moi en l’occurrence), et permis à certains “allocataires” de retrouver un emploi et donc de sortir des statistiques du chômage ! N’est-ce pas là la mission première du Pôle emploi ?

 

 Alors, Coaching emploi ou Pôle emploi ? Les deux sont complémentaires, et mes clients en devenir professionnel l’ont bien compris, et se repositionnent aisément sur le marché du travail.

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